Création d'affiches pour le projet Bordeaux 2050. Mention spéciale du Jury.
Affiches visibles sur les Quais des Chartrons et au Hangar 14.
Pour comprendre Bordeaux en 2050, il faut d’abord comprendre un principe fondamental qu’on pense avoir inventer : la redistribution naturelle d’énergie.
Peu d’entre nous en sont conscients mais les végétaux peuvent échanger entre eux, qu’il s’agisse
de nutriments, de signaux chimiques, électriques ou pour aider un confrère en mauvais état et prévenir
de l’arrivée de nuisibles. Tout ça par un procédé tiers, un filament blanc souterrain qui relie les plantes entre elles : le Miscellium. Selon le Docteur Frantisek Baluska, on peut sans rougir comparer ce procédé vieux comme le monde à Internet.
Internet étant loin d’être la pire idée du monde et les arbres ayant encore beaucoup à nous apprendre
sur la communication, mon projet s’axe alors sur une maison typique décomposée en strates.
Ici, les matériaux de construction et d’alimentation sont comme les différents organismes vivants d’un écosystème, reliés par ce qu’on pourrait appeler un Miscellium artificiel. Mais ici, il ne s’agit pas d’une utopie, les matériaux intelligents existent bel et bien et on sait les faire dialoguer entre eux pour qu’ils redistribuent automatiquement l’énergie selon leurs besoins, partout dans la maison. 
Je cherche à montrer que les pièces sont liées entre elles, peu importe la taille de la maison, à la manière de ce filament qui lie les plantes d’un jardin, comme celles de l’Amazonie tout entière. 
J’ai voulu illustrer la symbiose entre les éléments avec l’isométrie, technique qui apporte à elle seule 
une touche futuriste. De plus je joue avec une seule couleur en plus des nuances de gris : celle de la liaison
des pièces. Dans mon monde en 2050, les maisons seront autonomes et capables d’optimiser l’énergie domestique et de ce fait faciliteront la vie de l’homme ainsi que notre avenir énergétique,
climatique et humain.
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